Un salarié français sur trois a peur d’être remplacé par des robots
Les inquiétudes sont les plus fortes parmi les plus jeunes, avec 50% des 16 à 34 ans redoutant de voir leur emploi automatisé au cours de la prochaine décennie, et 35% des 35 et 44 ans qui partagent le même sentiment. Forcément moins concernés en raison de l’avancement dans leur carrière, seulement 21% des personnes de plus de 55 ans appréhendent une automatisation au cours des dix prochaines années.
Les salariés de certaines branches s’inquiètent plus que d’autres: 51% des salariés des services financiers craignent de voir leur emploi remplacé au cours de la décennie à venir, tout comme 45% des salariés de l’informatique et des télécommunications ainsi que 45% de ceux évoluant dans les secteurs du marketing et des media. Le contraste par rapport à d’autres secteurs est saisissant, avec 18 % dans l’éducation et 20% dans la santé qui s’attendent à une automatisation de leurs métiers.
La perspective d’un futur automatisé préoccupe surtout les salariés britanniques, et ce, d’assez loin par rapport aux autres pays dans lesquels l’étude a été réalisée (France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Pologne, Espagne, Suisse et Royaume-Uni): 40% pensent que leur poste sera automatisé à l’avenir et 27% s’attendent à ce que cela se produise dans les cinq prochaines années. Une des explications possible peut-être l’importance du nombre d’emplois liés aux services financiers et à l’informatique au Royaume-Uni, deux secteurs dont l’essentiel des salariés prévoit une automatisation prochaine (45% et 39% respectivement).