Un Belge sur trois rencontre des difficultés de conciliation travail-vie familiale
Ainsi, 37,3% des personnes à niveau d’instruction élevé disent rencontrer des obstacles pour concilier vie professionnelle et vie familiale. La proportion est de respectivement 28,6% et 29,3% chez les personnes à niveau d’instruction faible et moyen. Pour 38,8% des indépendants, combiner travail et famille s’avère aussi difficile : 19,4% d’entre eux déclarent que les longues journées de travail perturbent l’équilibre entre travail et vie familiale.
Parmi les régions, les obstacles sont plus importants en Wallonie (44,2%) qu'à Bruxelles (33,8%) et en Flandre (27,3%). En Wallonie, les longs déplacements entre le domicile et le lieu de travail constituent un obstacle majeur.
Une personne interrogée sur trois (34,8%) déclare s’occuper d’enfants ou de membres de la famille nécessitant des soins. Ce pourcentage est légèrement plus élevé chez les femmes (+ 37,2%) que chez les hommes (32,4%). Les soins aux jeunes enfants occupent une place centrale chez les 25-49 ans alors que les plus de 50 ans s’occupent plus souvent de proches en état d'incapacité que les autres classes d’âge. Les personnes occupées (41%) ont aussi plus souvent des responsabilités familiales que les chômeurs (31,6%) et les inactifs (20,4%).
14,7% des personnes interrogées ayant de jeunes enfants ont réduit leur temps de travail afin de rendre la conciliation de la vie professionnelle et de la vie familiale plus supportable. C’est plus souvent le cas chez les femmes (+ 24,2%) que chez les hommes (5,6%). Les personnes à niveau d’instruction élevé réduisent plus souvent leur temps de travail (17,8%) que les personnes à niveau d’instruction moyen (12,6%) et faible (9,3%). Les Flamands (15,4%) réduisent plus fréquemment leur temps de travail que les Wallons (13,6%) et les Bruxellois (13,4%).