Télétravail indemnisé, des hauts et des bas
Davantage de télétravail signifie davantage d’indemnisation potentielle pour le travailleur. L’enquête du secrétariat Partena établit donc sans surprise un bond, d’avant-covid à aujourd’hui, dans le nombre de travailleurs bénéficiant d’une compensation financière, même modique, de leur employeur. Mais tout est relatif, 5,5% cela reste peu. Et malgré la sortie de crise et l’intégration durable du travail à distance dans les mœurs professionnelles, ce chiffre plafonnerait même depuis février 2022 à 4,9%.
Quant au montant moyen accordé par les employeurs, il s’élève à 67 euros mensuels nets au premier trimestre 2022. Chiffre lui aussi en recul comparé aux 73 euros moyens touchés par les travailleurs entre juillet 2019 et juillet 2021. « L’augmentation du nombre de travailleurs bénéficiant de l’indemnité télétravail est relativement faible en 2022. Le retour progressif au bureau n’empêche cependant pas ce nombre d’augmenter, alors que le montant moyen alloué reste stable » détaille Wim Demey, Customer Intelligence Manager chez Partena Professional.
134,71 euros mensuel maximum
Pourtant, tout employeur peut légalement octroyer une indemnité forfaitaire dite « de bureau » allant jusqu’à un montant maximal de 134,71 euros par mois aux travailleurs qui effectuent du télétravail de manière structurelle et sur base régulière pendant une partie substantielle de leur temps de travail. Le montant est sensé compenser tous les frais de bureau engagés couramment pour pouvoir exercer une activité professionnelle à distance de manière normale.