Pourquoi il faut œuvrer à une ambiance de travail de qualité
L’intérêt des missions est ce qui pousse les cadres à se rendre au travail (51%), devant l’évolution de la carrière (20%), le besoin d’être actif (16%), la reconnaissance (10%) et la nécessité (3%). Près d’un cadre sur deux affirme être serein et 24% d’entre eux se disent heureux au travail. Toutefois, 15% des cadres qui se disent motivent sont aussi stressés (nombreuses responsabilités, charge de travail importante, etc.).
Plus d’un répondant sur quatre (28%) déclare être démotivé au travail, et l’évaluation de leur motivation à se rendre au travail obtient un score de 4 sur 10. Le top 3 des facteurs de démotivation est l’ambiance de travail (pour 56% des cadres démotivés, c’est le premier facteur), suivie du manque de possibilités d’évolution et le manque de reconnaissance. Les facteurs d’une mauvaise ambiance de travail sont une mauvaise communication (ascendante et descendante), le manque de moyens pour réaliser les objectifs, un rythme de travail trop important et la difficulté à concilier vie privée et vie professionnelle. Les conséquences? Une hausse de l’absentéisme, un turnover élevé, moins de créativité, une baisse de la performance et une image de marque atteinte. Soit des coûts élevés pour l’entreprise, concluent les auteurs.
Parmi les cadres démotivés, 19% se disent malheureux au travail, 31% affirment être stressés et 43% travaillent par nécessité. Plus de sept cadres sur dix seraient prêts à accepter un poste moins bien rémunéré si l’entreprise réunissait leurs trois leviers de motivation.