Pourquoi et comment recruter des demandeurs d’asile?
En 2015, l’Office des étrangers a enregistré 35.476 demandes d’asile, soit 106,1% de plus qu’en 2014. Sans surprise, les principaux pays d’origine étaient l’Irak (21,8%), la Syrie (21,3%) et l’Afghanistan (20%). Durant le premier trimestre de cette année, l’Office a enregistré 5.739 nouvelles demandes, soit à peu près l’équivalent du nombre mensuel moyen de personnes ayant introduit une demande d’asile dans la période d’affluence d’août à décembre 2015. En dépit de la fermeture de la route des Balkans, les experts s’attendent à un nouvel afflux vers nos pays de personnes fuyant guerres, conflits et pauvreté. Le retour d’une météo plus clémente serait en effet de nature à multiplier les tentatives de traversées de la Méditerranée…
Comment le marché du travail réagit-il à cette arrivée de demandeurs d’asile dont une proportion plus importante se voit accorder le statut de réfugié? Aujourd’hui, après la phase d’accueil et le règlement des demandes d’asile, les premiers réfugiés reconnus arrivés du Proche et du Moyen-Orient s’installent dans les différentes régions du pays. La balle est dans le camp des services publics de l’emploi, en première ligne pour opérer la préparation de leur entrée sur le marché du travail.
Ainsi, le gouvernement flamand a débloqué 7,5 millions d’euros, permettant notamment au VDAB d’engager 35 collaborateurs pour soutenir les trajets des réfugiés vers l’emploi. De même en Wallonie où 5 millions ont été budgetés pour soutenir la mise en œuvre du dispositif d’insertion socio-professionnelle pour les primo-arrivants. À Bruxelles, Actiris travaille sur le sujet, le plan d’action étant encore en cours de validation à l’heure de boucler ces lignes.
L’effet d’aubaine - l’idée que ces réfugiés pourraient facilement venir pourvoir des jobs en pénurie dans notre pays - paraît déjà dépassé. Et les entreprises qui claironnaient de leur « responsabilité sociétale » se montrent plus timides. Pourtant, même complexe, l’équation est claire : l’emploi reste la meilleure voie d’intégration pour les réfugiés, et, de son côté, l’entreprise a tout à gagner à s’intéresser à ce réservoir de talents, tout en étant consciente de sa spécificité. Pourquoi et comment? C’est ce que nous explorons dans le dossier publié dans HR Square.
Lisez le dossier complet dans l’édition n°10 de HR Square (mai-juin 2016). Demandez un numéro d’essai gratuit à Jens Ottoy ou prenez contact par téléphone au 02/515.07.60. Pour devenir membre du réseau HR Square et ne manquer aucune de nos éditions, contactez Nathalie Dierickx. L’adhésion à HR Square vous permet de bénéficier de l’accès à l’intégralité du contenu en ligne.