Le potentiel de la technologie dans l’expérience de travail est sous-estimée
C’est ce qui ressort d’une enquête menée par NTT Belgium auprès de 288 décideurs RH travaillant en Belgique. Dans plus d’un cas sur deux (55%), les participants indiquent que les salariés ne sont nullement impliqués dans le processus de choix, qu’il s’agisse d’un nouveau matériel ou d’un logiciel.
Pierre Dumont, CEO de NTT Belgium, estime que les entreprises passent ainsi à côté de belles opportunités: « En Belgique, les collaborateurs sont encore bien trop souvent enfermés dans un seul et unique carcan technologique. Et cela, en dépit du fait que 44% des décideurs RH interrogés estiment que la technologie est un aspect important de l’acquisition de talents ou de l’attraction de nouveaux collaborateurs. 37% sont en outre d’avis que cela a également un impact sur le degré de rétention des collaborateurs existants. Sur un marché du travail aussi concurrentiel que le nôtre, cela peut faire une réelle différence. »
Les préférences de marque divergent entre IT et collaborateurs
Il semble également exister une nette différence entre les préférences de marques qu’affiche l’IT et celles des collaborateurs. Selon les personnes interrogées, les départements IT ont une préférence pour la marque HP (35% la placent en première position dans leur palmarès). Si les collaborateurs étaient libres de leur choix, ils opteraient massivement en faveur d’Apple en guise de premier choix. Pas moins de 48% lui octroient la première position dans leur classement des marques. iOS, Android ou Windows: les opinions continuent de diverger et le débat est parfois animé. Mais les réelles implications ont une toute autre dimension: qui désire travailler, année après année, avec du matériel et du logiciel dont il est mécontent?
Mieux comprendre comment les salariés travaillent et collaborent
Plus de trois quarts des participants de l’étude sont persuadés que les équipes IT devront fournir davantage d’efforts, au cours des années à venir, pour mieux comprendre la manière dont les salariés travaillent et collaborent et dont la technologie peut leur apporter un soutien. 18% en sont même fermement convaincus. S’il devait dépendre des décideurs RH, le budget technologique serait le principal poste d’investissement pour les années à venir, dépassant donc les investissements RH en culture de travail, infrastructure et autres finalités.