L’Accord de Paris sur le Climat offre des opportunités pour l’emploi
L’analyse réalisée montre que l’implémentation complète de l’Accord de Paris serait positive pour l’ensemble de l’Union européenne tant en termes de PIB que d’emploi. C’est principalement imputable aux activités d’investissement requises pour réaliser cette transition, ainsi qu’à l’impact de la réduction des dépenses d’importation de combustibles fossiles. L'évolution vers la production de biens d'équipement, tels que les équipements, les machines et les bâtiments, entraînera une augmentation notable de la demande de construction et de main-d'œuvre provenant de professions apparentées.
Au niveau national, l’étude prévoit que la Lettonie, Malte et la Belgique connaîtront la plus forte augmentation du PIB. Avec une croissance proche de 6%, la croissance projetée du PIB de la Lettonie est de loin la plus importante, en grande partie grâce aux investissements nécessaires dans l’efficacité énergétique et à la réduction des importations de combustibles fossiles par rapport au PIB.
La Belgique figure également parmi les pays qui connaîtront une augmentation sensible de l'emploi liée à la restructuration économique nécessaire à la mise en œuvre intégrale de l'Accord de Paris, ce qui entraînera une augmentation des dépenses de consommation dans des secteurs à forte intensité de main-d'œuvre tels que la vente au détail, l'hôtellerie et la restauration. Le produit intérieur brut de notre pays augmenterait de plus de 2% contre une moyenne européenne de 1,1%, indique l’étude. Les performances en matière de création d’emplois suivraient la tendance, souligne encore le rapport. La Belgique est, de tous les pays européens, celui qui en créera le plus: l’impact positif sur la création d’emplois serait de près de 1% par rapport à un scénario de base.