La Belgique à nouveau championne des impôts sur le travail
L’OCDE a calculé, dans son étude ‘Taxing Wages’, la pression fiscale totale – comprenant l’impôt des personnes physiques, ainsi que les cotisations personnelles et patronales à la sécurité sociale – qui pèse sur chaque catégorie de ménage. Elle a étudié 8 situations de ménage, allant des isolés aux familles avec enfants, en passant par les parents seuls avec deux enfants.
En 2014, un isolé belge bénéficiant d’un revenu moyen devait laisser 55,6% de ses revenus à l’État. C’est beaucoup plus que dans les pays voisins – Allemagne (49,3%), France (48,4%) et Pays-Bas (37,3%) – et que la moyenne de l’OCDE (36,0%). Pour une famille avec deux enfants où les deux parents travaillent, la situation est comparable. Elle paie en Belgique 48,4% d’impôts, alors que la moyenne de l’OCDE n’est que de 31,3%.
Dans les autres situations familiales, la pression fiscale belge sur le travail est également élevée. Un ou deux pays nous dépassent dans seulement 3 des 8 situations familiales étudiées. Par rapport aux pays voisins, seule la pression fiscale affectant les parents seuls avec 2 enfants est plus forte en France (36,7%) qu’en Belgique (36,1%). La moyenne de l’OCDE pour cette catégorie n’est toutefois que de 17,9%.
Pour la FEB, ces chiffres prouvent une nouvelle fois l’importance d’une réduction des charges sur le travail pour améliorer notre compétitivité et créer plus d’emploi. « C’est la seule possibilité pour que les employeurs puissent offrir aux travailleurs un salaire correct, tout en restant concurrentiels par rapport aux pays voisins. »