Job hopping: attention à ne pas exagérer!
La demande a été faite auprès de 200 CFOs et directeurs financiers belges à l’initiative de Robert Half. Selon 45% des répondants, les jobs hoppers changent donc d’emploi en moyenne une fois tous les deux ans sur une période de dix ans. Plus interpellant: 84% des répondants déclarent qu’il est peu probable qu’ils engagent un job hopper.
La formation et le développement professionnel (52%) sont la principale mesure de rétention mise en œuvre par les entreprises pour fidéliser leurs meilleurs talents. Les horaires flexibles (42%) arrivent en seconde position, révèle encore le sondage.
« Le job hopping, pratique qui consiste à changer fréquemment d’emploi, est bien présent chez les jeunes professionnels depuis quelques années, observe Frédérique Bruggeman, Managing Director Robert Half Belux. La plupart d’entre eux ne savent pas encore très bien vers quelle fonction se tourner et espèrent trouver des réponses en multipliant les expériences professionnelles. Sachant qu’un tel parcours a généralement le don d’éveiller la méfiance des employeurs, nous recommandons plutôt aux jeunes travailleurs en quête du job idéal d’effectuer des missions d’intérim pour découvrir la fonction avec laquelle ils ont le plus d’affinités avant d’accepter un poste fixe. La découverte de différentes entreprises et de leurs cultures respectives permet en outre aux candidats de préciser leurs objectifs et d’affiner leur recherche d’emploi, ce qui ne fait qu’accroître leur motivation. »