Externalisation: les RH restent les plus exposés
A titre de comparaison, une plus faible proportion des entreprises interrogées (27%) externalisent ou prévoient d'externaliser leurs fonctions financières et comptables. Elles craignent généralement de confier le contrôle de leur reporting interne et du traitement de leurs données financières, a priori confidentielles, à des ressources externes.
L’Externalisation représente donc aujourd’hui un axe stratégique de la politique d’optimisation et d’amélioration des performances des entreprises. Deux dirigeants sur cinq ont recours à l’externalisation dans le monde afin de réduire leurs coûts, améliorer leur efficacité, mais aussi garantir la conformité du service rendu. L’étude révèle également que les facteurs de sélection d’un fournisseur tendent à évoluer. Outre les raisons « classiques » liées aux coûts et au niveau de service, les dirigeants prêtent aujourd’hui plus d’attention aux facteurs « immatériels » tels que la fiabilité, la relation de confiance établie et l’innovation dont pourra faire preuve le prestataire choisi.
La communication bilatérale est également l’une des composantes essentielles d’une externalisation réussie, les chefs d’entreprise souhaitant rencontrer plus régulièrement leurs sous-traitants. Les fournisseurs de services d’externalisation l’ont bien compris et tous investissent à présent dans ces « outils et domaines immatériels », afin de pérenniser leur relation client dans un contexte, nous le savons, de plus en plus concurrentiel. Ils doivent également être encore plus réactifs et pouvoir répondre en moins de 24h à n’importe quelle demande de leurs clients.
Enfin, le rapport met en évidence les motifs qui poussent les entreprises à « faire machine arrière » et à rapatrier leurs processus externalisés. La qualité de service représente le premier critère cité par les dirigeants interviewés, et pour ce qui concerne les autres, le process mis en place a toujours eu un caractère temporaire.