Expérience collaborateur, personnalisation du L&D et marque employeur au top des défis RH
Pour accompagner la refonte de l’expérience employé, les organisations doivent évoluer, indiquent les auteurs de l’étude. Cette refonte était la tendance n°1 il y a deux ans, et déjà les entreprises se restructuraient en réseaux d’équipes pour gagner en agilité, en collaboration et en performance. Si cet enjeu est au cœur des préoccupations de 71% des entreprises interrogées, moins d’un tiers a réussi à instaurer ce modèle.
D’autre part, pour soutenir cette transformation, l’étude insiste sur la nécessité d’adapter les pratiques de rétribution. Ces dernières doivent être plus personnalisées pour mieux répondre aux attentes des collaborateurs, et plus en phase avec les objectifs de l’entreprise. En effet, moins d’une entreprise sur deux estime que sa politique de rétribution est alignée avec ses objectifs business.
Une fonction RH réinventée
Au-delà de l’évolution de la collaboration et de la refonte des organisations, les ressources humaines doivent également accompagner leur propre transformation en mettant en place des politiques et des outils qui répondent aux attentes des collaborateurs et aux besoins du business. Un des chantiers prioritaires dans cette transformation est la formation pour accompagner la montée en puissance et l’acquisition de nouvelles compétences, ce qui permet aux collaborateurs de se construire un parcours épanouissant.
Seconde priorité pour les RH, selon l’étude - avec 84% jugeant ce chantier important —: les entreprises entendent réinventer leurs stratégies de « Learning & Development » pour les rendre plus personnalisées et intégrées. En effet, l’étude souligne qu’à ce jour, une entreprise sur deux ne s’estime pas suffisamment efficace pour identifier (64%), développer (58%) et maintenir (52%) les compétences nécessaires au bon fonctionnement de son organisation.
La formation est un enjeu d’autant plus crucial que la moitié des entreprises interrogées ont des difficultés à recruter des profils expérimentés (50%) ou à trouver les compétences recherchées (53%). Elles doivent repenser leur marque employeur pour attirer les talents puisque plus les deux tiers estiment qu’elle n’est pas efficiente. Mais au-delà du recrutement, les entreprises doivent trouver les compétences via d’autres canaux tels que les mobilités internes. Si 71% souhaitent relever ce défi, afin d’accompagner le développement de leurs collaborateurs en parallèle de leur croissance, plus d'une entreprise sur deux en France estime que la mobilité est plus facile en externe qu’en interne. En cause: le manque d’information sur les postes ouverts (69%) et des processus à refondre (51%).