Diversité: SPIE s’investit pour intégrer davantage d’électriciennes
En janvier dernier, douze femmes ont entamé une formation d’électricienne industrielle à Bruxelles. Organisé par Bruxelles Formation et Interface3, ce cursus de 11 mois comprend des modules variés (mathématiques, informatique, électricité, installations électriques, automatisme en logique câblée et machines tournantes). Des cours de néerlandais, gestion du stress et communication figurent également au programme.
Les femmes attirées par un avenir professionnel dans le domaine de l’électricité doivent répondre à plusieurs conditions pour bénéficier de cette formation gratuite. Âgées de moins de 30 ans et en recherche d’emploi, elles doivent avoir si possible terminé leurs études supérieures. Aucune compétence technique spécifique n’est requise.
Pendant leur formation, les futures électriciennes industrielles devront suivre un stage de 6 mois en entreprise. Elles seront les bienvenues chez SPIE Belgium qui prend déjà de nombreuses mesures en interne pour favoriser la mixité. Dans le cadre de son programme RSE, l’entreprise a mis sur pied ‘So’SPIE Ladies’, un réseau de sensibilisation au sujet. « Nous avons pour mission de faire progresser l’égalité professionnelle et d’augmenter la mixité des équipes, de favoriser un meilleur développement des carrières féminines et de sensibiliser nos personnels à la mixité », explique Jean-Pierre Martin, directeur des ressources humaines chez SPIE Belgium.
En plus d’organiser des ateliers et le recrutement de plus de profils féminins, l’entreprise a répondu positivement à l’appel de Bruxelles Formation et d’Interface3. « Nous sommes associés à leur démarche positive pour intégrer davantage de femmes dans des secteurs dits masculins, dont l’électricité fait partie. Fin janvier, nous nous sommes donc rendus avec ces futures électriciennes sur l’un de nos chantiers liégeois afin de leur donner l’opportunité de se rendre compte de la réalité du terrain. Par ailleurs, celles qui le désirent pourront présenter à SPIE Belgium leur candidature en vue d’un stage. Qui sait, au terme de leur formation fin 2017, peut-être serons-nous l’heureux employeur d’une ou de plusieurs électriennes industrielles? Tel est aussi l’objectif de notre démarche. »