Deux Européens sur trois prêts à remplacer leur voiture individuelle par des applications
D’après un sondage de l’ORB commandé par Uber et effectué auprès de 10.000 personnes âgées de 18 à 54 ans vivant à Amsterdam, Barcelone, Berlin, Bruxelles, Lisbonne, Londres, Paris, Rome, Stockholm et Varsovie, une majorité des Européens se tourneraient désormais vers les applications de transport à la demande pour smartphone plutôt que vers leur clé de voiture.
Dans ces dix capitales européennes, plus d’un répondant sur quatre (26%) a utilisé une application pour se connecter avec un chauffeur l’an dernier. Ce nombre est particulièrement significatif à Paris et Londres, où près de la moitié des répondants (respectivement 48 et 46%) ont affirmé avoir commandé une course au cours des 12 derniers mois. A Bruxelles, le chiffre est de 16%, un résultat significatif quand on sait que ce type de services n’est présent que depuis à peine 3 ans. Pour 38% des personnes qui ont déjà utilisé l’application à Bruxelles, la principale raison pour laquelle ils ont fait appel à des applications telles qu’Uber est qu’il s’agit de la façon la plus sûre pour se déplacer à des heures tardives, lorsqu’ils voyagent seuls ou qu’ils ont bu. Une autre raison évoquée par 37% est que les transports en commun n’étaient pas, ou très peu, disponibles à l’heure de voyage, surtout pendant la nuit.
Une réelle alternative à la voiture individuelle?
Dans une Europe où le nombre croissant de voitures particulières est très préoccupante, plus de deux tiers (67%) des répondants pensent que des applications telles qu’Uber peuvent constituer une véritable alternative. Ce chiffre s’élève même à 80% pour ceux qui ont déjà commandé une voiture via une application durant l’année écoulée. A Bruxelles, 82% des répondants aimeraient voir moins de voitures sur les routes et 62% se disent prêts à moins utiliser leur voiture si des alternatives appropriées sont proposées. Par ailleurs, la moitié des répondants (49%) pense que de telles applications constituent une bonne alternative à la voiture individuelle.
Parmi ceux qui possèdent deux voitures ou plus, 50% envisageraient de n’en posséder qu’une s’il était plus facile de se déplacer grâce à une complémentarité entre applications à la demande et transports publics fiables. Ce résultat grimpe à 75% pour ceux qui ont déjà utilisé une application. Uber participera cette année à la Semaine européenne de la mobilité, qui se tiendra entre le 16 et le 22 septembre. A cette occasion, l’entreprise mettra les Européens au défi de rendre leurs clefs et abandonner leur voiture pendant une semaine. En échange, les participants basés à Bruxelles pourront utiliser gratuitement des applications à la demande ainsi que les transports en commun.
« La mobilité de demain ne sera possible que grâce à une variété de solutions qu'il faut encourager dès aujourd'hui, analyse Xavier Tackoen, Administrateur-délégué du bureau Espaces-Mobilités. C'est en offrant plus de choix aux citoyens et, par conséquent, des alternatives à la voiture personnelle, que nous pourrons résoudre les problèmes d’embouteillages à Bruxelles. Les nouvelles applications telles que Uber jouent un rôle important dans le développement de ce futur multi-modal, si elles sont intégrées aux politiques de mobilité comme réel complément aux autres formes de mobilité vertueuses. »