Des manquements antérieurs peuvent-ils être pris en considération dans l’appréciation du motif grave?
Un arrêt récent rendu par la cour du travail de Mons nous donne l’occasion d’examiner si l’employeur a le droit de se référer à des faits antérieurs au délai de 3 jours à titre de circonstances aggravantes pour justifier un licenciement pour motif grave.